Tunisie : Qui sont les 5 candidats en lice pour la présidence du gouvernement

La donne change au fil du temps. Les noms des candidats qui pourraient présider à la Kasbah ne cessent d’être altérés de jour en jour.

Le mouvement Ennahdha pourrait prendre le pouvoir en ayant la présidence du gouvernement avec une majorité parlementaire.

Selon le journal Alchourouk dans son édition de ce vendredi 18 octobre 2019, cinq candidats sont pressentis au poste de chef du gouvernement.

Le nom de Zied Laadheri a été présenté parmi les candidats étant donné qu’il a occupé plusieurs postes durant les 8 dernières années. Ennahdha refuse de présenter un candidat nahdhoui. Idem pour Ghazi Chaouachi, député du Courant Démocrate, qui a affirmé que le parti Al Tayar ne compte pas collaborer avec un gouvernement présidé par un nahdhoui.

Le Courant Démocrate n’est pas le seul parti à s’opposer à ce concept, d’où l’idée de nommer un indépendant.

Mongi Hamdi

Le nom de l’ancien ministre des Affaires étrangères a été présenté, mais les négociations se poursuivent. Hamdi pourrait occuper le poste de chef du gouvernement ou retrouver son ancien poste de ministre des A.E.

Fadhel Abdelkefi

Les négociations ont concerné l’ancien ministre des Finances qui pourrait être nommé chef du gouvernement.

Les deux points forts de l’ancien ministre sont sa capacité à mener des discours et interviews ainsi que sa présence au sein du Parlement.

Approcher Abdelkefi serait une manœuvre pour l’éloigner du parti Qalb Tounes. Mais nommer à la tête du gouvernement quelqu’un qui a publiquement affiché sa “sympathie” et défendu “l’honnêteté” de Nabil Karoui, ce serait vomir dans la soupe pour Ennahdha.

Nouri Jouini

L’ancien ministre de la Coopération internationale, Nouri Jouini, a toujours été présent dans les négociations et les nominations depuis 2014. Il aurait été candidat à un poste de ministre de l’Economie.

Mondher Znaidi

Mondher Znaidi est parmi les personnalités qui sont pressenties au poste de chef du gouvernement. Son nom a déjà été présenté à diverses occasions.

Znaidi aurait la capacité d’unir les différents partis politiques.

Ennahdha cherche à former un gouvernement de coalition sans qu’il soit présidé par un membre du mouvement islamiste, précise toujours la même source.

Salem Labiyedh, député du Mouvement du peuple, refuse catégoriquement que son mouvement fasse partie du gouvernement avec un islamiste à la tête du gouvernement.