Les observateurs de la société civile n’ont pas été empechés d’entrer aux centres de vote (Réseau Mourakiboun)

Le président du réseau Mourakiboun Mohamed Marzouk a démenti les informations affirmant que les observateurs de la société civile ont été empêchés d’entrer aux centres et aux bureaux de vote et celles évoquant des réticences à superviser le deuxième tour de l’élection présidentielle tenue dimanche 13 octobre 2019.

Il a souligné lors d’une conférence de presse tenue à Tunis sur le déroulement de l’opération de vote, que les organisations de la société civile qui suivent l’élection en Tunisie ont déployé près de 6600 observateurs au deuxième tour, sans compter les observateurs de l’UGTT. Il a évoqué une baisse du nombre des observateurs par rapport à l’élection présidentielle de l’année 2014, soit près de 10 mille observateurs. Et d’ ajouter que le réseau Mourakiboun a mobilisé près de 2000 observateurs permanents et plus de 700 observateurs itinérants, en vue d’assurer l’opération du contrôle aux environs des centres de vote et de détecter les dépassements.

Le réseau Mourakiboun s’est basé sur un échantillon représentatif de 1001 bureaux de vote répartis sur tout le pays.
S’agissant du déroulement de l’opération de vote, Marzouk a précisé que 99% des observateurs du réseau ont été autorisés à entrer aux bureaux de vote.

98% des bureaux ont enregistré la présence de trois membres ou plus lors de démarrage de l’opération de vote, a souligné le président du réseau, précisant que le matériel électoral été disponible dans 99% des bureaux.
Par ailleurs, les préparatifs logistiques se sont déroulés dans de bonnes conditions et toutes les procédures légales ont été respectées, selon le président du réseau Mourakiboun.

Le nombre des dépassements enregistrés au cours des premières heures de l’opération de vote est inférieur aux infractions enregistrées durant les élections législatives tenues dimanche 6 octobre 2019. Ces infractions concernent des tentatives d’influencer les électeurs à l’école primaire de Sidi Achour à Nabeul, le viol du silence électoral dans l’une des écoles dans la zones Est de Tunis, ainsi que l’utilisation de téléphone portable.

Il s’agit également de la non fourniture du matériel électoral, le non-port des badges par certains agents de l’ISIE.
Concernant les élections aux circonscriptions électorales à l’étranger, dont le nombre s’élève à six, Marzoul a indiqué qu’en dépit de l’amélioration du rendement de l’ISIE, il demeure encore au dessous des estimations.

D’autres infractions relatives au registre électoral ont été enregistrées, telles que l’absence des noms des électeurs ou leur transfert à d’autres bureaux sans les informer, et la répétition du nom du même électeur au registre électoral.