Amnesty international a appelé les nouveaux parlementaires Tunisiens à plus de respect des droits humains et à coopérer avec les organisations de la société civile pour les protéger.
Dans un rapport publié, ce vendredi, par l’organisation et mis en ligne sur son site web, Amnesty international a invité les députés, issus du scrutin du 6 octobre, à donner la priorité aux droits humains, conformément aux dispositions de la nouvelle Constitution et aux conventions internationales pour la protection des droits humains ratifiées par la Tunisie.
D’après Amnesty international, l’ancien parlement tunisien a réalisé un progrès ” relatif ” sur la voie de la protection des droits humains, citant en exemple, la révision, en 2016, du code de procédure pénale, de la loi contre les violences faites aux femmes et l’adoption de la loi relative à l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale.
” Le Parlement pourrait jouer un important rôle en matière de contrôle de l’exécutif, de promulgation de lois importantes “, a indiqué Amnesty, en appelant à accélérer l’instauration des instances constitutionnelles, dont en premier lieu la Cour Constitutionnelle.
Par ailleurs, l’organisation a dit documenter les violences des droits humains dans plusieurs régions et secteurs, dénonçant la prolongation, à maintes reprises, de l’état d’urgence, qui, selon elle, est souvent servi de prétexte pur restreindre les libertés publiques et individuelles.