La mission internationale d’observation électorale de l’Institut démocratique national (NDI) et de l’Institut républicain international (IRI) ont formulé un certain nombre de recommandations relatives aux élections législatives sur les court et moyen termes.
Les recommandations, à court terme, se sont axées autour de quatre priorités : garantir une participation équitable à tous les candidats, leur permettre de mener une campagne électorale, leur assurer une couverture médiatique égale et éduquer les électeurs.
Au cours d’une conférence de presse, lundi, à Tunis, Jeffrey England, un des membres de la mission d’observation, a donné lecture aux recommandations qui sont de nature à consolider l’opération électorale.
Sur le moyen terme, la mission a préconisé la révision du cadre juridique organisant la campagne électorale.
Elle a, également, appelé les députés de la prochaine assemblée à œuvrer en vue de parachever l’élection du reste des membres de la Cour constitutionnelle et à réviser la loi électorale, notamment les dispositions en lien avec le financement de la campagne électorale et l’aptitude à se présenter aux élections.
De leur côté, les membres de la mission ont souligné l’importance des élections législatives dans la consolidation du processus démocratique en Tunisie.
Le président de la mission, Andrew Natsios, a, dans ce sens, affirmé qu’ “en matière de démocratie, la Tunisie est un modèle pour le monde arabe”.
La réussite du processus démocratique en Tunisie depuis 2011 confirme que “la démocratie commence à prendre racine” dans ce pays, a-t-il dit.
Il a ajouté que l’opération électorale en Tunisie, qui a été suivie de près au cours dernières semaines par les membres de la mission d’observation du NDI et de l’IRI, a été “bien gérée. Aucune insuffisance n’a été observée”, a-t-il relevé.
La mission devrait publier son rapport final sur les élections présidentielle et législatives en Tunisie à la fin du processus électoral.