Présidentielle 2019 : Des files d’attente à l’école primaire de la Rue de Marseille à Tunis

Au milieu d’un dispositif sécuritaire renforcé et en présence de journalistes tunisiens et étrangers ainsi que des observateurs, l’opération de vote a commencé à 8h du matin à l’école primaire de la rue de Marseille en plein centre-ville de Tunis, a constaté la journaliste de l’agence TAP, présente sur place.

Dès l’ouverture du centre de vote, les citoyens (jeunes, séniors, femmes et hommes) ont commencé à affluer. Les files d’attente se sont rapidement formées et les discussions entre les électeurs se sont déclenchées. Beaucoup sont animés d’espoir et souhaitent que les résultats du scrutin soient, dans tous les cas, dans l’intérêt du pays, d’après leurs déclarations à l’agence TAP.

La majorité des électeurs présents se sont dits décidés et ont choisi le candidat pour lequel ils comptent voter.

Accompagnée de son amie, Fatma, une sexagénaire, était ravie d’exercer son droit de vote. ” Tout est bien indiqué, je n’ai trouvé aucun problème “, a-t-elle signalé écartant toute possibilité de jouer avec les résultats du scrutin.

Son amie, Dalila l’a confirmé. ” Effectivement, tout semble bien contrôlé donc je ne pense pas que les résultats puissent être truqués “, dit-elle.

En revanche, Montassar, la trentaine, souligne qu’il est venu tout simplement exercer son droit de vote pour la Tunisie alors qu’il est complètement désespéré. ” Aujourd’hui notre pays est en crise à tous les niveaux et il parait que les politiciens ne sont pas conscients de la gravité de la situation puisqu’ils passent leur temps à se lancer les accusations “, a-t-il dit.

Dans une déclaration à l’agence TAP, Abdelaziz Bahri, président du centre de vote de l’école primaire 29 rue de Marseille à Tunis (Tunis 1), a indiqué que le centre a ouvert ses portes aux électeurs à 8h pile et l’opération de vote a commencé directement après avoir tout vérifié depuis la veille et depuis ce matin à 6h.

Bahri a indiqué que le centre compte 6249 électeurs inscrits répartis sur 11 bureaux gérés par un chef de bureau et de deux membres outre quelques sièges pour les observateurs locaux et étrangers ainsi que pour les journalistes pour contrôler le déroulement du scrutin dans la transparence totale.