Un deuxième contingent de 8 candidats parmi 26 à la présidentielle en Tunisie, ont tenté de rallier et séduire les électeurs, lors du deuxième débat télévisé “la route vers Carthage”, diffusé la soirée de dimanche, 8 septembre, sur la chaine nationale Al Wataniya.
Durant deux heures, ces prétendants à la présidentielle, Mongi Rahoui (Mouvement des patriotes démocrates), Elyes Fakhfakh (Ettakatol), Mohamed Hachemi Hamdi ( Tayar Al-Mahabba (Courant de l’amour), Abdelkarim Zbidi (indépendant), Mohamed Seghaïer Nouri (indépendant), Hamadi Jebali (indépendant), Lotfi Mraïhi (Union populaire républicaine), Hatem Boulabiar (indépendant), Mohsen Marzouk (Mouvement du projet de la Tunisie- Machrou3 Tounes (MPT), ont répondu, calmement, à des questions d’intérêt national, sur la sécurité, la contrebande, le commerce parallèle, le blanchiment d’argent, l’émigration irrégulière, les relations internationales et autres.
Le premier débat a eu lieu, samedi 8 septembre, avec la participation de 8 candidats: Omar Mansour (indépendant), Mohamed Abbou (El Tayar), Abir Moussi (Union patriotique libre), Néji Jalloul (indépendant), Mehdi Jomaa (Al Badil), Moncef Marzouki (El Harak), Abid Briki (Tunisie en avant) et Abdelfattah Mourou (Ennahdha).
Chaque candidat disposait de 90 secondes pour répondre à une question. Le temps de parole est strictement respecté et des bips rappellent les candidats à l’ordre lorsque leurs discours débordent.
Ce débat diffusé en direct et qui a suscité un grand intérêt des Tunisiens est sensé aider les électeurs à choisir leur candidat, le jour du scrutin, 15 septembre 2019, et leur offrir une meilleure visibilité sur son programme et son aptitude à gérer les affaires de l’Etat.
Un troisième contingent de candidats en lice pour le scrutin du 15 septembre, vont exposer leurs idées dans la soirée de lundi, 9 septembre, conformément à un tirage au sort effectué fin août.
Premier du genre en Tunisie et probablement dans le monde arabe, ce débat ayant pour slogan “La route vers Carthage” est organisé à l’initiative de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), la chaîne nationale El Wataniya et la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA), avec l’appui de l’ONG Munathara. Il est retransmis sur onze chaînes de télé et une vingtaine de radio.