jusqu’à vendredi à midi, huit candidats à l’élection présidentielle anticipée programmée pour le 15 septembre prochain ont déposé leurs dossiers à l’Instance électorale.
Il s’agit de Mongi Rahoui (Dirigeant au parti des patriotes démocrates unifié (Al Watad), Mohamed Abbou (Secrétaire général du Courant démocrate), Lotfi Mraihi (secrétaire général de l’Union populaire républicaine), Abir Moussi (présidente du Parti destourien libre), Nabil Karoui (président du parti Cœur de la Tunisie), Mounir Jemii, activiste de la société civile, Nidhal Kraiem, jurisite, et Hamdi Alaia (indépendant).
S’adressant aux médias, Mongi Rahoui a déclaré ” nous nous présentons en tant que porteurs de solutions pour la Tunisie qui a besoin d’une réelle volonté de réforme”.
Il a précisé s’être présenté à la faveur des parrainages des députés, en attendant ceux des citoyens.
Lotfi Mraihi dit avoir choisi de déposer son dossier au premier jour d’ouverture des candidatures, pour montrer qu’il est prêt pour cette échéance malgré le changement du calendrier électoral suite au décès de Béji Caïd Essebsi.
Il a affirmé avoir bénéficié d’un parrainage citoyen et rempli toutes les conditions de candidature.
De son côté, Mohamed Abbou a indiqué que le président de la République, même s’il est soutenu par son propre parti, doit être une personnalité consensuelle, le président de tous les Tunisiens quelques soient leurs appartenances.
Et d’ajouter, “les institutions de l’Etat sont une responsabilité, elles doivent être confiées à celui qui sera capable de défendre les lois du pays”, appelant les citoyens à voter en faveur de celui qui est capable de préserver les acquis de l’Etat de droit et des institutions.
Abir Moussi dit avoir bénéficié d’un parrainage citoyen des différentes régions, rappelant que son programme repose sur le changement de la Constitution et du système politique qui, selon elle a affaibli les centres de décision et les institutions de l’Etat et déstabilisé le gouvernement.
Elle s’est dit confiante en sa personne et en son parti, dont la création remonte à 100 ans, a-t-elle déclaré au sujet de ses chances pour accéder à la magistrature suprême.
Nabil Karoui s’est dit réjoui par “la victoire de la démocratie”, et ce, grâce au défunt président Caïd Essebsi et son souci de protéger, jusqu’au bout, la constitution et les libertés et de rejeter toute forme d’exclusion.
Nidhal Kraiem, titulaire d’un doctorat en droit estime quant à lui que malgré ses prérogatives limitées, le président de la République peut contribuer à attirer les investissements vers la Tunisie à travers ses contacts diplomatiques.
Hamdi Alaia a parlé de son engagement à lutter contre l’injustice et la corruption.
Selon lui, tous les pays arabes y compris la Tunisie ne sont pas toujours prêts à accepter l’idée d’un président sans prérogatives ou avec des prérogatives limitées.
Mounir Jemii s’est dit fier de se présenter à l’élection présidentielle, chose impensable sous l’ancien régime. Il affirme avoir bénéficié du soutien de 12 mille citoyens.
Le dépôt des candidatures se poursuit au 9 août 2019.
L’élection présidentielle anticipée aura lieu le 15 septembre en Tunisie et les 13, 14 et 15 septembre à l’étranger.