Tunisie : Les étudiants de l’ESSTST poursuivent leur sit-in et le conseil des universités examine les moyens de résoudre la crise

Les étudiants de l’Ecole supérieure des sciences et techniques de la santé de Tunis (ESSTST) poursuivent leur sit-in pour le 8ème jour consécutif au siège de l’école et boycottent la session de contrôle en guise de protestation contre la proclamation partielle des résultats et la non remise des notes par les enseignants en grève.

Le conseil des universités, a examiné mardi au siège du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, les moyens de résoudre les difficultés pour calmer la situation au sein de l’ESSTS et assurer le bon déroulement des examens, a indiqué le chargé de communication au ministère de l’Enseignement supérieur, Driss Sayah.

Sayah a indiqué qu’une réunion a été organisée lundi entre le président de l’Université de Tunis-El Manar et les représentants des étudiants protestataires afin de résoudre la crise dans cet établissement.

“Les étudiants qui appartiennent à l’Union générale tunisienne des étudiants (UGTE) poursuivent encore leur sit-in a-t-il dit, estimant qu’il est inadmissible qu’une minorité prive les étudiants de passer les examens conformément au calendrier fixé par l’administration.

Le chargé de communication au ministère de l’enseignement supérieur a précisé que certains étudiants protestataires, souhaitent reporter la date des examens au mois de septembre prochain afin d’avoir largement le temps de réviser.

A cet effet Sayah a signalé que le report des examens à cette date est inapproprié, vu que le mois de septembre est consacré à la rentrée universitaire et à l’inscription des étudiants au master, affirmant que le ministère œuvre à achever l’année universitaire au début du mois d’août prochain.

A noter que l’arrestation de quatre étudiants a provoqué une vague de contestations au sein de l’ESSTST. En effet, le directeur de l’école a fait appel aux forces de l’ordre pour suspendre le sit-in observé par les étudiants ayant empêché le cours normal des examens.

Sayah a précisé que les quatre étudiants arrêtés ont été libérés après le retrait de la plainte par l’université.