La session plénière consacrée lundi aux questions orales adressées à la ministre de la Santé par intérim, Sonia Ben Cheikh, a été levée en raison de l’absence des députés qui devraient la questionner.
Il s’agit de 7 députés dont 5 du mouvement Ennahdha (Noureddine Bhiri, Leila Oueslati Bousleh, Mohamed Mohsen Soudani, Jamila Debbech Ksiksi, Ibtissem Jebabli) et deux députés du Front populaire (Haykel Ben Belgacem et Ammar Amroussia).
D’après le document des grandes réformes, publié jeudi par l’institut tunisien des études stratégiques, le secteur de la santé en Tunisie connait d’importants problèmes et dysfonctionnements qui influent sur le rendement du secteur.
Les experts qui ont réalisé ce document ont évoqué l’absence d’une vision globale pour le développement du secteur de la santé outre la centralisation excessive dans la gestion, le manque de ressources financières et humaines notamment les médecins spécialistes dans les régions intérieures ainsi que la faible gouvernance à tous les niveaux.
Les experts ont tiré la sonnette d’alarme contre la prolifération du phénomène de migration des cadres médicaux et paramédicaux à la recherche de meilleures rémunérations et conditions de travail.