La première chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis, spécialisée dans les affaires de corruption a condamné, lundi, par contumace l’ancienne présidente de l’Association tunisienne des mères, Saida Agrebi à 20 ans de prison ferme, a annoncé, mardi, Sofiene Selliti, porte-parole du tribunal de première instance de Tunis.
Saida Agrebi est accusée de s’être emparée de fonds publics mis à sa disposition dans le cadre de ses fonctions à la tête à l’Association tunisienne des mères.
L’ancienne présidente de l’ATM avait fui à l’étranger au lendemain de la révolution de 2011. Elle avait demandé l’asile politique en France et l’avait obtenu en 2016.