Des médecins généralistes ont organisé, jeudi à la Kasbah, un mouvement de protestation contre la publication du décret gouvernemental n° 341 fixant le cadre général du régime des études et les conditions d’obtention du diplôme des études médicales, ayant été émis “sans consultation” des structures représentatives du métier de médecin généraliste, selon des responsables syndicaux.
Adnene Ben Ibrahim, médecin généraliste et membre de l’instance administrative du syndicat national des médecins du secteur privé, a indiqué que “le gouvernement a publié l’ordonnance n° 341 à la date du 10 avril dernier, “sans nous consulter, bien qu’on ait fait parvenir nos demandes aux ministères de la santé et de l’enseignement supérieur”, ajoutant que les structures représentatives du corps de la médecine générale engagera une action en justice auprès du tribunal administratif contre cette ordonnance.
Il a ajouté que la demande essentielle des médecins praticiens généralistes, “est de passer automatiquement de la qualité de médecin généraliste à celle de médecin de famille, dans la mesure où la deuxième catégorie professionnelle, est habilitée à encadrer les diplômés de la filière médecin de famille, tandis que le maintien de la qualité, médecin généraliste, engendrerait une interférence entre les cadres médicaux dans les établissements de première ligne.
Par ailleurs, Salem Ouerghi, secrétaire général de l’Union des médecins de la santé publique, a indiqué que le décret 341 comprend des articles “qui portent atteinte aux médecins de la première ligne, d’où la demande de porter révision de certains de ses articles”, a-t-il indiqué.