8ème édition du Festival du Louxor pour le film Africain (LAFF)

Un hommage a été rendu au cinéma tunisien à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 8ème édition du festival du Louxor pour le film africain (15-21 mars 2019).

Lors de cette cérémonie, l’ambassadeur de Tunisie en Egypte Nejib Ménif et le directeur des Journées Cinématographiques de Carthage Néjib Ayed ont reçu le blason en hommage au cinéma tunisien.

A cette occasion, la direction du festival a rendu hommage à la productrice tunisienne Dora Bouchoucha qui depuis 1994 a produit plusieurs films tunisiens, et étrangers. Parmi eux, “Sabria” de Abderrahmen Sissako, “Saison des hommes” de Moufida Tlatli, “Baraket” de Jamila Sahraoui et “Satin Rouge” de Raja Amari.

Bouchoucha œuvre également à la promotion des jeunes réalisateurs du sud à travers la création d’un atelier associé au Festival du film de Carthage (JCC) en 1992 et d’un atelier de développement du script Sud Ecriture en 1997.

 

Dans le premier numéro du bulletin du festival du Louxor pour le film africain (LAFF), un entretien a été accordé au directeur des JCC Néjib Ayed dans lequel il a passé en revue l’histoire du cinéma tunisien estimant que la scène du septième art tunisien a enregistré un bond remarquable après la révolution.

Ayed s’est félicité dans cet entretien de la présence tunisienne dans différents jurys du festival, à savoir Dora Bouchoucha, Tarek Ben Chaabane et Insaf Wahiba.

La Tunisie est représentée dans la compétition officielle avec trois films : le long métrage “Regarde- moi” de Nejib Belkadhi, le documentaire “Ghzela” de Hager Nefzi et le court-métrage “Valse de l’aube” d’Emna Najjar.

En plus des films en compétition, un programme en hommage au cinéma tunisien se tiendra tout au long du festival, avec la signature d’un livre autour du cinéma tunisien de l’académicien Tarek Ben Chaabane en plus d’une conférence consacrée à Dora Bouchoucha avec la projection de son film “Hedi”.