Tunisie : “Ettakattol” ne présentera pas de candidat pour la prochaine élection présidentielle

Le président du Conseil national d’Ettakattol (forum démocratique pour le travail et les libertés) Elyes Fakhfakh a dévoilé dimanche que le Parti ne présentera pas de candidat à la prochaine élection présidentielle prévue pour la fin de l’année 2019.

Dans une déclaration à l’agence TAP, en marge d’un meeting populaire du parti dans la banlieue nord de Tunis sur le thème “La Tunisie a besoin de partis de principes et de programmes”, il a indiqué que “Ettakattol veillera à proposer un candidat de la famille sociale-démocrate” formant le voeu qu’un seul soit présenté.

“Ettakattol a participé à la dernière élection présidentielle en 2014 par un candidat, en l’occurrence le président de l’Assemblée Constituante Mustapha Ben Jaafar (2011-2014) qui s’est retiré dès le premier tour.

En ce qui concerne les préparatifs d’Ettakattol pour les élections législatives, Fakhfakh a relevé qu’il participera à cette échéance avec ses listes et dans le tiers des circonscriptions électorales.

Dans ce contexte, il a précisé que le Forum démocratique pour le travail et les libertés est actuellement en concertations avec certains partis à l’instar d’El Joumhouri”, “Beni Watani” et “Echaâb” niant la présence de concertations actuellement avec “El badil Ettounsi” et le courant démocrate.

Selon Fakhfakh, l’actuelle expérience politique ne peut passer sans évaluation objective, signalant qu’au cours des quatre dernières années, la Tunisie a connu plusieurs secousses et un “échec économique flagrant” selon ses propos outre la détérioration de la situation politique et sociale.

Pour ces différentes raisons, il a invité les Tunisiens à choisir les partis selon leurs principes, leurs programmes et les solutions qu’ils proposent faisant remarquer qu’Ettakattol a adhéré à une campagne de sensibilisation pour inciter les Tunisiens à prendre part aux élections et veiller à ce que les jeunes s’inscrivent sur les listes des électeurs relevant que le plus grand danger qui puisse menacer une démocratie c’est l’abandon des élections.

A cet égard, Fahkfakh a mentionné que les élections municipales du 6 mai 2018 ont constitué un choc dès lors que le taux de participation n’a pas dépassé 30 pour cent faisant part de sa crainte que cet abandon ne se poursuive en ce qui concerne les prochaines élections présidentielle et législatives.