La présidente du Parti Destourien Libre (PDL), Abir Moussi a déclaré, dimanche, que la Tunisie vit, aujourd’hui, une étape marquée par des slogans fallacieux notamment en ce qui concerne la situation des droits de la femme, ce qui exige de dispenser à la femme une formation politique lui permettant de défendre ses droits et ses acquis.
S’exprimant lors du deuxième congrès national des dirigeantes du parti, Moussi a ajouté que cette rencontre sera couronnée par l’élaboration de la ligne directrice qui permettra de développer la force de persuasion des dirigeantes du parti.
Les voix qui se sont élevées sur la scène politique en faveur des droits de la femme ne sont, selon Moussi, que de simples slogans, citant à titre d’exemple celui de la parité Homme/Femme.
Elle a, à cet égard, indiqué que son parti figure parmi les quelques partis sinon le seul à avoir respecté ce principe et qu’il œuvre à consacrer le principe de parité dans tous les domaines, notamment, au niveau des postes de décision, de la vie politique et partisane et dans la composition du gouvernement.
En ce qui concerne la position du parti au sujet du rapport de la commission des libertés individuelles et de l’égalité, Moussi a indiqué que ce rapport n’ajoute rien aux femmes et ne constitue pas un acquis pour elles mais plutôt un outil pour les manipuler afin d’atteindre un objectif bien déterminé.
Moussi a réitéré son appel à une confrontation télévisée avec la présidente de la commission des libertés individuelles et de l’égalité afin de clarifier plusieurs points concernant le rapport de la commission, notamment en ce qui concerne la question de l’égalité successorale.