Le député Imed Daimi a indiqué, lundi, qu’il ne s’opposera pas à la levée de son immunité si elle liée à des affaires personnelles et civiles.
Par contre, a-t-il dit, je refuse qu’elle soit levée en ma seule qualité de parlementaire. Pour lui, le député “exprime ses opinions au sein de l’hémicycle et exerce son rôle de superviseur pour lequel il a été élu”.
En réaction aux quatre demandes de justice pour la levée de son immunité parlementaire suite à des affaires intentées à son encontre par l’ancien ministre des domaines de l’Etat, Mabrouk Korchid, Daimi a indiqué dans une déclaration donnée à la TAP, lundi, que lesdites affaires “n’ont aucun sens et qu’il refuse la levée de son immunité, étant donné qu’il s’est exprimé sur des sujets qui concernent l’Etat et a soulevé des soupçons de corruption au sein du ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières sans viser de manière intentionnelle la personne du ministre.
Daimi a estimé que la citation de son nom par les médias “était voulue exprès pour ternir son image de parlementaire”, faisant observer qu’ “il existe plusieurs demandes de levée de l’immunité contre d’autres députés et dont les noms n’ont pas filtré, malgré la gravité de certaines affaires”.
Le parlementaire a indiqué dans ce sens qu’il avait déposé une demande d’accès à l’information auprès du président de l’Assemblée des Représentants du Peuple pour connaitre les noms des députés visés par la levée de l’immunité afin de les rendre publics.
La Commission du règlement intérieur, de l’immunité, des lois parlementaires et des lois électorales a examiné dans sa réunion du 30 janvier 2019, quatre demandes pour lever l’immunité contre le député Imed Daimi et a décidé de les renvoyer devant le président du parlement pour incomplétude juridique desdites demandes.