Un étudiant en médecine a écopé de trois ans de prison après que la cour pénale du tribunal de première instance de Tunis ait étudié l’affaire.
L’étudiant est accusé d’avoir incité au crime et au terrorisme à travers les réseaux sociaux. Il a même collaboré pour la création d’un site internet pour le compte de Daesh.
Des informations obtenues par les services de renseignements tunisiens annonçaient que deux extrémistes faisant partie des groupuscules d’Al-Qaïda et de Daesh, dont l’un s’appelle Miled Clash, planifiaient de faire des attaques terroristes en Tunisie visant des institutions de l’Etat et des sites touristiques.
L’étudiant en médecine est inscrit dans une faculté en Mauritanie. Il a été contacté par sa mère pour retourner en Tunisie suite aux accusations dont il fait face. L’étudiant a nié tous les liens avec des groupes terroristes et a été remis en liberté.
En avril, il s’est rendu à l’aéroport de Tunis – Carthage pour reprendre ses études en Mauritanie mais la police de la douane l’a arrêté.
L’avocat de la défense a affirmé qu’un camarade aurait rapporté les faits auprès de l’ambassade tunisienne en Mauritanie. Il a informé les autorités tunisiennes que l’étudiant en question avait des liens avec des groupes terroristes. Il va même rencontrer des extrémistes dans un café, appelé le café des Algériens à Nouakchott.
Selon le récit du camarade, l’étudiant fournissait à ces terroristes des applications et des sites internet mais l’enquête n’a révélé aucun appel téléphonique entre l’accusé et des extrémistes. Cependant, l’accusé a avoué avoir rencontré un des terroristes, sans le savoir, lors d’un match en Mauritanie et a demandé que sa peine soit réduite.