Tunisie – Syrie – Irak : Jacob Walles détaille l’ampleur du terrorisme après le Printemps Arabe

Jacob Walles était en poste à Tunis, du 24 juillet 2012 au 2 septembre 2015, en tant qu’ambassadeur des Etats-Unis, durant le règne de la Troïka. Une étude a été présentée, mercredi 19 décembre, où il est révélé que les partis politiques, Ennahdha, CPR et Ettakatol, ont collaboré avec des terroristes pour essayer de les calmer entre temps que des Tunisiens sont partis combattre, en tant que djihadistes, en Syrie, Libye et en Irak.

Le diplomate américain précise que suite à la chute du régime de Ben Ali, une amnistie générale a permis aux prisonniers politiques d’être libérés. Parmi ces prisonniers, des extrémistes qui ont pu s’organiser pour former Ansar Al Charia.

Durant la gouvernance de la Troïka près de 2.900 personnes au djihad au Proche-Orient mais 27.000 djihadistes devaient partir rejoindre les rangs de Daesh, Jabhat Ennosra, l’Armée islamique et bien d’autres groupuscules.

Les Tunisiens sont les terroristes les plus sanguinaires, ils ont commis les pires crimes comme la torture et l’assassinat du pilote jordanien, Moadh Ksasba, qui a été brûlé vif.

Selon la même source, l’envoi des terroristes dans les zones de conflits s’est fait sur deux périodes, la première entre 2011 et 2012, et la seconde de 2012 à 2014.

Le gouvernement s’est retrouvé confronté à un sérieux problème du fait que ces factions ont commencé à sévir à l’intérieur du pays (en Tunisie), notamment l’attaque contre l’ambassade américaine, en septembre 2012, puis les attaques contre les touristes au Musée du Bardo et à l’Hôtel l’Impérial de Sousse.

 

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