Le ministre de l’Intérieur, Hichem Fourati, a indiqué que la justice a commencé à entendre des cadres sécuritaires, en poste en 2013, au sujet des documents saisis récemment au département de l’Intérieur par le juge d’instruction en charge de l’affaire de l’affaire de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi.
Le ministre qui s’exprimait, mardi, dans une déclaration de presse, à la fin des travaux de la plénière consacrée à l’examen du projet de budget du ministère de l’Intérieur, a ajouté que six d’entre eux comparaitront en tant que témoins.
D’autre part, le ministre a démenti l’existence d’un quelconque lien entre le mandat d’amener contre l’ancien ministre de l’Intérieur, Najem Gharsalli, et le terroriste Mourad Gharsalli qui a été abattu, en juillet 2015, dans le gouvernorat de Gafsa, lors d’une opération d’envergure menée par les unités spéciales de la Garde nationale.
“Il y a eu une tentative d’exécution du mandat d’amener contre Najem Gharsalli, mais celle-ci est restée vaine. Najem Gharsalli ne se trouvait à l’adresse inscrite sur la carte” d’identité, a-t-il précisé.