L’Organisation Contre la Torture en Tunisie (OCTT) a appelé les partis politiques, les associations et les syndicats à ne pas exercer une pression politique sur le processus judiciaire de la justice transitionnelle.
Selon l’organisation, le discours politique officiel, au plus haut niveau, doit soutenir le processus de justice transitionnelle en concrétisation de l’engagement pris par l’Etat.
Dans les recommandations de son rapport mensuel d’octobre 2018 sur le suivi des affaires de la justice transitionnelle, l’OCTT a estimé nécessaire de poursuivre l’examen des violations afin de dévoiler la vérité, obtenir réparation pour les victimes et déterminer les responsabilités.
L’OCTT a, par ailleurs, jugé nécessaire de ne pas dévoiler l’identité des victimes et des témoins lors des procès organisés dans le cadre de la justice transitionnelle si ceux-ci le souhaitent afin de garantir leur sécurité.
Pour l’organisation, il est également nécessaire d’enquêter sur les cas de violations commises dans les centres de détention et dans les prisons, mentionnés dans son rapport mensuel.
Le rapport d’octobre 2018 de l’OCTT comporte un suivi des audiences des chambres spécialisées dans la justice transitionnelle tenues en octobre dans toutes les régions.
L’OCTT a, par ailleurs, évoqué les déclarations publiées par certains partis politiques dénonçant le fait de voir certains dirigeants de l’ancien régime rejugés, notamment dans une affaire concernant les martyrs et blessés de la révolution dont les faits remontent au 13 janvier 2011, à Tunis