Clôture des Journées Culturelles de Carthage pour les artistes tunisiens à l’étranger

C’est avec des rythmes à la fois ancrés dans la culture tunisienne, mais aussi ouverts sur les autres cultures du monde que les artistes résidant en France, Imed Alibi et Khaled Ben Yahia, ont clôturé, vendredi soir, à la Cité de la Culture, les Journées culturelles de Carthage pour les artistes tunisiens à l’étranger.

Le directeur de cette première édition, Mohamed Ahmed Gabsi, a estimé que cette manifestation a été une occasion pour découvrir la diversité de la création artistique des Tunisiens vivants à l’étranger dans plusieurs domaines : littérature, musique, cinéma ou peinture.
“Cette première édition est un point de départ pour la mise en place d’un festival bien structuré avec une perception culturelle étudiée”, a-t-il encore ajouté.

La première partie du spectacle a été signé par le luthiste résident à Lyon, Khaled Ben Yahia, accompagné de son orchestre composé de Lotfi Soua (percussion), Slim Ben Miloud (Nay), Riadh Ben Amor (Violon) et Michel Lethiec (Clarinette). Le luthiste a ouvert son concert avec “Rosamais”, une composition oscillant, à l’image de tout le récital, entre Orient et Occident.

Invité du spectacle, l’artiste Mounir Troudi a enchanté le public de la salle de l’Opéra avec sa voix forte et ses prouesses vocales mélangeant les rythmes hindous et tunisiens.

Dans la seconde partie de la soirée, accompagné par un trompettiste un pianiste et un violoniste, le percussionniste tunisien résident à Paris, Imed Alibi, a proposé un concert où la musique électronique et le rock se mélange avec le jazz et les “maqamat” tunisiens.

Rappelons que la première édition des Journées Culturelles de Carthage pour les artistes tunisiens à l’étranger, qui s’est déroulée du 13 au 19 octobre 2018, est le fruit d’une collaboration entre le ministère des Affaires culturelles et le ministère des Affaires sociales. Cette manifestation multidisciplinaire vient célébrer la création de la diaspora tunisienne dans leur pays d’origine.