Une plaignante affirme avoir été violée par le prédicateur et islamologue, Tariq Ramadan. Son téléphone a été exploité pour les besoins de l’enquête. Des SMS ont été découverts et qui mettent à mal la version de Ramadan.
Un expert judiciaire, spécialisé en informatique, a analysé le téléphone portable de la troisième plaignante, une certaine Christelle. Il s’agit d’un LG KS360 qui contient des SMS, envoyé et reçu, durant l’année 2009.
Mis en examen pour « viol » et « viol sur personne vulnérable » le 2 février 2018, la plaignante accuse le prédicateur d’un viol qui se serait passé le 9 octobre 2009 dans une chambre d’hôtel au Hilton à Lyon.
Elle dénonce des relations sexuelles non consenties et un déchaînement de violence. Il lui aurait asséné des gifles, des coups de poing, l’aurait tirée par les cheveux et lui aurait uriné dessus. Quant à Ramadan, il conteste et affirme lui avoir seulement montré la chambre.
Les messages retrouvés sur le téléphone portable de la plaignante contredisent certaines affirmations de l’accusé.