Tunisie : Le ministre de la Défense visite le Centre militaire de formation professionnelle de Gafsa

Le ministre de la Défense nationale, Abdelkrim Zbidi, s’est rendu, mardi, dans le gouvernorat de Gafsa, où il a pris connaissance du démarrage de la nouvelle année de formation au Centre militaire de formation professionnelle de Gafsa.

Le centre a été créé en 2013 dans le cadre de la coopération tuniso-française.

Il offre, actuellement, 220 postes de formation au profit de militaires et de civils, hommes et femmes, dans le gouvernorat de Gafsa et les gouvernorats avoisinants.

Zbidi a, à cette occasion, pris connaissance des spécialités de formation dans le centre, notamment la construction et l’installation métallique, la soudure, la maintenance des appareils électroniques et la menuiserie aluminium.

Dans une déclaration de presse, le ministre a indiqué que le centre militaire a contribué, depuis sa création, à la formation d’une main d’œuvre spécialisée, précisant que 85% des diplômés du centre ont été intégrés dans le marché du travail.

Zbidi s’est, également, rendu à l’hôpital militaire multidisciplinaire de Gafsa qui a fait l’objet de travaux de réaménagement en 2014 moyennant un coût de 500 mille dinars. Il a précisé que le coût total des équipements médicaux et paramédicaux s’élève à 800 mille dinars.

L’hôpital assure des services médicaux en faveur des militaires, de leurs familles et des retraités de l’institution, notamment en médecine générale, en médecine interne, en cardiologie et en pédiatrie.

Ces services couvrent les gouvernorats de Gafsa, Sidi Bouzid, Kasserine et Tozeur.

Le ministre de la Défense a, dans ce contexte, précisé qu’aucun manque de médicaments n’a été enregistré dans cet établissement militaire.

Zbidi a, par ailleurs, fait remarquer que sa visite à Gafsa intervient aussi dans le cadre de l’inspection et du suivi du travail des militaires, de leur degré de promptitude et de leur capacité opérationnelle pour faire face au terrorisme.

Il a, dans ce contexte, appelé les citoyens habitant à proximité de la zone militaire tampon à respecter les indications interdisant l’accès à ces zones afin de se protéger des mines posées par les terroristes.