La présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, a estimé que “la situation politique actuelle du pays est, à la fois, déplorable et ridicule car les masques sont tombés”.
Selon elle, les partis politiques sont incapables de retenir leurs adhérents en raison de l’absence de dirigeants capables de gérer des équipes au quotidien et de toute discipline et de sentiment d’appartenance à un parti politique.
La définition de la discipline, qui est perçue par certains comme étant une forme de dictature, constitue le seul gage de pérennité pour les partis politiques, a-t-elle ajouté, samedi, à Kébili, lors d’une conférence régionale dédiée aux gouvernorats du sud-ouest et consacrée à faire connaître le projet de la nouvelle constitution élaborée par le parti.
La présidente du PDL a, par ailleurs, fait état de son refus au régime politique actuel proposant un nouveau régime et affirmant qu’une “collecte de signatures de soutien au parti sera lancée dans tous les gouvernorats”, à l’issue d’une série de conférences qui seront organisées sur le thème “La 3e République: Droits garantis et libertés responsables”.
Selon elle, la résolution de la crise politique dans le pays conduira inexorablement à la résolution de la crise économique et sociale.
Moussi a, d’autre part, précisé que la réunion de ce samedi à Kébili s’inscrit dans le cadre des conférences périodiques établies par le bureau politique du parti pour les dirigeants régionaux. Ces dernières permettent aussi de prendre connaissance des préoccupations et des dysfonctionnements et de vérifier la bonne marche de l’action partisane.