Le député Mustapha Ben Ahmed a annoncé, vendredi, son élection à la tête du nouveau groupe parlementaire “La Coalition nationale”.
Ce nouveau groupe est officiellement composé de 33 députés, a-t-il précisé lors d’une conférence de presse tenue, au parlement, à l’issue d’une réunion du groupe.
Une commission sera mise en place incessamment pour élaborer la charte, le règlement interne et le programme d’action du groupe. La commission sera, également, chargée d’élire le bureau du groupe avant le 24 septembre courant, a-t-il ajouté.
A une question sur l’objectif de la création de ce nouveau groupe parlementaire, Ben Ahmed a noté que ce bloc œuvrera en faveur de la stabilité des institutions et du respect de la Constitution.
Toute personne peut réclamer le changement du gouvernement, mais doit d’abord déposer une pétition dans ce sens auprès du parlement, conformément à la loi fondamentale, a-t-il relevé.
L’action du groupe de “la Coalition nationale”, a-t-il souligné, se fonde sur de nombreux principes, dont le soutien et le contrôle de l’action gouvernementale dans le but d’impulser le processus de transition démocratique et dépasser la crise.
Sur la position de l’Union générale tunisienne du travail, fortement attachée au remaniement total du gouvernement, Ben Ahmed a déclaré que “l’UGTT est libre d’exprimer ses opinions en tant que composante essentielle du paysage politique”.
Par ailleurs, les membres du nouveau bloc parlementaire ont affirmé, dans une déclaration distribuée au terme de la conférence de presse, que leur groupe vise à rassembler la famille progressiste, très dispersée, et à rééquilibrer les forces au sein de l’Assemblée des représentants du peuple.
Ils ont, en outre, réitéré leur total soutien à la guerre contre la corruption à travers l’application des lois, sans exception, et affirmé leur détermination à œuvrer en vue de renforcer le rôle de contrôle du parlement sur l’action gouvernementale.
Le 27 août dernier, un groupe de députés de l’ARP a annoncé la création d’un nouveau bloc parlementaire, baptisé la “Coalition nationale”.
Le bloc regroupe des indépendants, des démissionnaires de groupes parlementaires des mouvements Machrou Tounes et Nidaa Tounes ainsi que des députés du bloc de l’Union patriotique libre.