Le Tribunal de première instance à Tataouine a condamné, jeudi, Tarak Haddad, porte-parole du mouvement de protestation à El Kamour, à deux mois de prison avec sursis pour injure à l’encontre du voisinage. Il a été relaxé pour le délit d’entrave à la circulation, dans cette même affaire.
Cette accusation n’a aucun lien avec un quelconque mouvement social, signale à l’agence TAP le Procureur de la République à Tataouine, Ahmed Boukhris.
Faisant l’objet d’un mandat de recheche, Haddad a été interpellé, mardi, puis incarcéré. Il a été remis en liberté après le prononcés du jugement.
Depuis quelques jours, des rumeurs circulent, à travers les réseaux sociaux, sur d’éventuels liens entre l’arrestation de Haddad et son engagement dans le mouvement d’El Kamour.
Le porte-parole avait, déjà, été arrêté, en avril dernier, sur fond de protestations, à El Kamour, contre le retard de l’application de l’accord du 16 juin 2017 stipulant, notamment, le recrutement de mille personnes au sein de la société de l’environnement. Laquelle société avait annoncé, en mai 2018, les résultats préliminaires du concours de recrutement de 920 agents et de 80 cadres.