Le coordinateur du parti “La Tunisie d’abord”, Ridha Belhadj, a déclaré, mercredi, à l’agence TAP, que des consultations avancées sont actuellement en cours pour réintégrer le mouvement Nidaa Tounes.
Et d’ajouter “le mouvement se concerte avec plusieurs personnalités politiques ayant démissionné du parti Nidaa afin de le réintégrer”.
Ancien dirigeant de ‘”Nidaa Tounes” et directeur du cabinet de l’ancien président de la République jusqu’à février 2016, Belhadj a estimé que “la restructuration du mouvement Nidaa Tounes pourrait l’aider à retrouver sa force et rééquilibrer la scène politique”.
S’agissant de l’avenir de son parti qu’il avait créé avec nombre de démissionnaires de Nidaa Tounes, Belhadj a indiqué que certains de ses dirigeants ont procédé à des concertations pour réintégrer les structures du mouvement Nidaa Tounes et examiner la possibilité d’une alliance entre “la Tunisie d’abord”, Nidaa Tounes et plusieurs partis progressistes dans la perspective de former un front centriste démocrate.
Belhadj avait rencontré, au début de la semaine dernière, le président de la République, Béji Caïd Essebsi, pour la première fois depuis sa démission de son poste de directeur du cabinet présidentiel.
Rétablir le dialogue avec les dissidents de Nidaa Tounes (La Tunisie d’abord et le mouvement Machrou Tounes) constitue l’un des principaux points de divergence entre l’Instance politique et le bureau exécutif du mouvement.
Nidaa Tounes a connu un mouvement de dissidence après l’élection en 2014 de son fondateur Béji Caïd Essebsi en tant que président de la République. Plusieurs partis ont été créés par des anciens dirigeants du mouvement dont notamment le mouvement Bani Watani (Said Aidi), Al Mostakbal (Tahar Ben Hassine), Machrou Tounes (Mohsen Marzouk) et le mouvement La Tunisie d’abord (Ridha Belhadj).