Les membres de la Commission des affaires de la femme, de la famille, de l’enfance, de la jeunesse et des personnes âgées ont appelé lundi la haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) à renforcer son contrôle des programmes ramadanesques.
Des députés ont signalé, lors d’une séance d’audition de la HAICA à l’Assemblée des Représentants du peuple (ARP), concernant la grille des programmes pendant le ramadan, que certaines de ces émissions portent atteinte à la dignité des personnes diminuées, et leur présentaient en contre partie une aide dérisoire, et ce dans l’objectif de réaliser un important taux d’audience.
Ces députés ont également dénoncé l’harcellement psychologique pratiqué à l’encontre de certains politiciens dans l’émission de la caméra cachée “shalom”. Ce passage à la caméra cachée a porté atteinte à leur image, ont-ils fait remarquer. Les députés ont sollicité la HAICA à faire preuve davantage de vigilance et veiller à mettre fin à de telles pratiques.
La HAICA effectue un travail considérable pour lutter contre ces infractions, a souligné Radhia Siidi, membre de la HAICA, rappelant que des communiqués sont publiés pour dénoncer ces pratiques médiatiques et infliger les sanctions nécessaires.
La Loi en vigueur organisant la haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle constitue une entrave pour une intervention efficace et convenable, a ajouté Siidi, rappelant qu’un nouveau projet de loi a été présenté visant à élargir les prérogatives de la HAICA pour mieux jouer son rôle.