L’Association tunisienne pour l’intégrité et la démocratie des élections (ATIDE) a affirmé dans un rapport préliminaire sur les municipales 2018, l’existence d’infractions du silence électoral de la part de certaines listes outre des infractions enregistrées dans un nombre de bureaux de vote.
Dans un communiqué publié, l’association a indiqué que ” le démarrage de l’opération de vote dans plusieurs bureaux de vote, a enregistré un retard qui a varié entre 10 et 50 minutes, évoquant notamment le centre Tarek Ibn Zied à Sousse et le centre Bab Chameli à Sousse.
Il s’agit aussi, selon Atide, de la perturbation de l’opération du scutin au centre Abderrahmane Mami à la Marsa suite à l’intervention des forces de sécurité pour vérifier le nom du chef du gouvernement. ATIDE rappelle en outre que les sécuritaires ont ouvert les urnes pour faire sortir les listes des électeurs avant le démarrage de l’opération du scrutin.
L’association a révélé ” que certains bureaux de vote n’étaient pas encore prêts à l’heure de l’ouverture dont le centre Abderrahmane Mami à la Marsa, le centre de Sidi Achour à Nabeul, le centre 2 mars à Nabeul et le centre de Tahrir à Msaken, outre l’absence des listes des électeurs dans plusieurs bureaux, tels que celui de Riadh à Mourouj 3 à Ben Arous.
Les observateurs n’ont pas été autorisés à remplir leurs missions dans la cour des bureaux de vote dont celui de Sourour 2 à Kasserine et le centre de la cité Ettadhamen el Joufia à Monastir en plus du retrait des badges des membres de ATIDE sous prétexte qu’ils (badges) datent de 2017 tels que le centre de Djerba Midoun.
La même source a évoqué d’autres infractions qui portent sur la poursuite de la campagne et le silence électoral dans plusieurs régions, dont Fouchana 1 (Ben Arous), Metouia (Gabès), où les listes de Chiraa et du courant démocratique ont distribué des dépliants.
Dans le centre de Sahloul (Sousse), les listes de Nidaa et d’el Moubadara ont aussi distribué des dépliants. Certains autres centres situés dans les gouvernorats du Kef, Kairouan, Tunis, Kasserine et Nabeul ont également connu des infractions relatives à la poursuite de la distribution des dépliants électoraux.