Une troisième femme vient de porter plainte contre l’islamologue suisse, Tariq Ramadan, pour viol. La plainte a été déposée, mercredi après-midi, par une surnommée Marie qui raconte des relations d’une extrême violence, rapporte le quotidien, Libération.
Selon le récit de la plaignante qui est d’origine maghrébine, Tariq Ramadan aurait imposé des relations sexuelles systématiquement violentes et sous la menace constante de révélations des échanges qu’ils avaient eus (photographies, vidéos et messages). Toujours selon la plaignante, les violences allant crescendo lors de chacune des rencontres exigées par Ramadan.
« Marie » a été contactée par le théologien via le réseau social, Facebook, en février 2013. Elle affirme ne jamais avoir assisté à ses conférences mais c’est une méthode d’approche de Ramadan.
La femme, âgée de 40 ans, affirme détenir plusieurs messages échangés avec T. Ramadan via Skype, WhatsApp ou Viber, ainsi que des vidéos et des photos intimes que Tariq Ramadan lui réclamait sans cesse.
Elle détaille les agressions. Elle précise qu’au bout de quelques minutes, il l’avait prise par les cheveux pour la mettre à genoux.
Ancienne escort girl, « Marie » avait rompu avec son passé bien avant sa rencontre avec l’islamologue.
Tariq Ramadan aurait utilisé le passé de sa victime qui avait témoigné en 2015 dans la sulfureuse affiare du Carlton où Dominique Strauss-Kahn (DSK) était soupçonné de proxénétisme aggravé mais qui a été finalement relaxé.
Elle déclare que la dernière rencontre avec Ramadan était la plus dure. Il lui avait demandé d’apporter une autre femme avec elle.
Le prédicateur utilisait le passé de Marie comme un moyen de pression. Elle lui avait confié ses secrets qu’il utilisait contre elle. Il lui menaçait de tout dévoiler à sa famille.
Si Marie garde l’anonymat, c’est parce qu’elle a peur pour ses enfants et pour sa famille.