Depuis son incarcération, le théologien Tariq Ramadan nie toutes les accusations de viol qui le visent.
Arrêté depuis le 2 février pour deux viols, ses avocats cherchent à le faire libérer, compte de tenu de son état de santé qui n’est pas compatible avec son maintien en détention.
Selon l’expertise médicale, il n’y aurait pas, en fait, d’éléments déterminants pour établir le diagnostic de sclérose en plaques dont souffrirait, selon son entourage, le théologien.
Deux importants leaders musulmans dans la région lyonnaise ont demandé la libération immédiate de l’islamologue suisse. Plusieurs imams et petits groupes locaux organisent des rassemblements, depuis samedi, pour demander la remise en liberté de l’islamologue.