La Ligue allemande de football (DFL) envisage d’ouvrir le capital de ses clubs aux investisseurs internationaux afin de combler le fossé sportif qui se creuse de plus en plus avec les représentants de la Premier League ou de la Liga espagnole.
Le bureau de la Ligue a décidé de revoir la règle du 50+1 interdisant à un investisseur unique de posséder la majorité des parts d’un club, a indiqué jeudi le directeur général de la DFL, Christian Seifert, lors d’une rencontre avec des journalistes internationaux.
“Nous allons mettre en place un processus avec les 36 clubs (professionnels de Bundesliga et de D2 ndlr) pour revoir cette règle vieille de 20 ans”, a ajouté M. Seifert, notant que “la règle du 50+1 a fait de la Bundesliga ce qu’elle est aujourd’hui, donc changer ce cadre doit nous permettre de passer de bien à très bien, et pas uniquement d’enrichir les clubs”.
La culture des clubs étant traditionnellement une culture d’association en Allemagne, les clubs appartiennent à leurs supporters qui sont intimement liés à leur gestion.
Le mois dernier, le directeur général de la DFL avait déjà lancé un cri d’alarme en constatant les résultats en net recul des clubs allemands sur la scène internationale.
En 2017, aucune équipe allemande n’a atteint les demi-finales de l’une des deux coupes européennes pour la première fois depuis la saison 2004-2005.