“Nous œuvrons au quotidien pour libérer l’initiative privée et les moteurs de la croissance et éradiquer toutes les barrières administratives. Pour cela, des actions fortes ont été entamées et se poursuivront avec assiduité, telles que la lutte contre l’économie parallèle et la contrebande ou la guerre sans merci contre la corruption et la mauvaise gouvernance, outre la mobilisation des capacités productives du pays. L’objectif étant de rétablir la confiance, base de toute activité économique”.
Vous avez compris, ces mots ont été prononcés par le chef du gouvernement, Youssef Chahed, lundi 29 janvier 2018 à Gammarth, à l’ouverture d’une conférence économique internationale, sur le thème: “Les nouvelles perspectives de l’économie mondiales: quelle place pour la Tunisie”, animée par l’éminent économiste français, Jaques Attali.
Entre autres, Chahed dira que “2018 doit impérativement, être l’année de l’investissement et des grands projets pour une croissance durable et inclusive”.
Il a également admis que “la Tunisie se trouve dans une période difficile et déterminante pour le présent et le futur du pays. Sur le plan politique, la construction démocratique se poursuit avec les difficultés et les tractations qui ponctuent la vie politique. Sur le plan économique, les défis sont grands, d’où l’importance de bien définir cette phase pour bien tracer le cap de l’avenir. Après une croissance molle de l’ordre de 1%, durant les 6 premières années, la Tunisie devrait enregistrer une croissance moyenne de 2% en 2017 et nous tablons sur un taux de 3% en 2018. L’objectif du gouvernement étant d’atteindre 5% en 2020 et d’entamer une transformation de notre modèle économique, afin qu’il soit plus créateur d’emplois”, espère le chef du gouvernement.
D’ailleurs, il n’a pas manqué de se réjouir du retour des principaux moteurs de la croissance tunisienne, en l’occurrence l’investissement et l’exportation, et ce même s’il pense que cela reste insuffisant…