La 5e chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis a décidé de reporter, au 22 mai 2018, l’examen de l’affaire de l’assassinat de Mohamed Brahmi.
Elle a, également, rejeté toutes les demandes de remise en liberté des six accusés dans cette affaire, a indiqué le porte-parole du Tribunal de première instance et du Pôle judiciaire antiterroriste, Sofiène Sliti, mardi, dans une déclaration à l’agence TAP.
Ce report a été décidé parce que “l’affaire n’est pas en état d’être jugée”, a-t-il expliqué.
Plus tôt dans la journée, Me Khaled Aouainia, membre du collectif de défense, a indiqué, à l’agence TAP, que les avocats de la défense ont renouvelé leur demande de regrouper les trois affaires en rapport avec l’assassinat de Mohamed Brahmi en une seule affaire. Le Tribunal avait divisé le dossier de l’affaire en trois
Selon lui, l’affaire initiale est celle de l’assassinat de Mohamed Brahmi, mais le Tribunal l’a divisé en plusieurs dossiers, dont le dossier de l’affaire de la sécurité de l’aéroport, le document parvenu au ministère de l’Intérieur faisant état de menaces d’assassinat contre Mohamed Brahmi et le dossier des terroristes impliqués dans l’assassinat.
D’après lui, Me Khaled Aouainia a indiqué que les accusés ont refusé de comparaitre devant le tribunal.
Député et coordinateur général du Courant populaire, le martyr Mohamed Brahmi (58 ans) a été abattu, jeudi 25 juillet 2013, par plusieurs balles, devant son domicile.
L’assassinat de Brahmi intervenait quelques mois après l’assassinat de Chokri Belaid, opposant de gauche et secrétaire général du parti des patriotes démocrates unifiés, tué le 6 février 2013.