Sept partis politiques ont, officiellement, signé, mardi, une charte d’éthique électorale pour favoriser un climat de respect mutuel en prévision des élections municipales, prévues le 6 mai 2018.
En vertu de ce pacte, les partis signataires s’engagent à respecter l’éthique de l’action politique.
Selon les signataires, la charte est axée sur quatre points. Il s’agit, en premier, d’accélérer l’examen de la loi réglementant les sondages d’opinion, de réviser, en second lieu, la loi relative aux associations et renforcer le contrôle de gestion des associations, de veiller à garder l’instance électorale loin des tiraillements politiques et de contrôler, enfin, les mécanismes de financement des partis politiques et des listes électorales.
En outre, la charte d’éthique électorale appelle à la nécessité de fournir toutes les ressources humaines, matérielles et financières nécessaires à la Cour des comptes et au Tribunal administratif et de parachever la mise en place des chambres régionales de ces deux juridictions dans les plus brefs délais.
Par ailleurs, la charte invite la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle à prévoir des mesures rigoureuses contre les radios et télévision qui ne respecteraient pas les lois en vigueur en période de campagne électorale.
Elle exhorte, aussi la HAICA, à veiller à garantir l’égalité des chances pour tous les candidats et la neutralité des médias pendant la période électorale.
Les concertations autour de cette charte ont démarré en septembre dernier avec la participation de douze partis. Il s’agit d’Ennahdha, Nidaa Tounes, Parti des patriotes démocrates unifié (PPDU), l’Union patriotique libre, Ettakatol, Al-Massar, Machrou Tounes, Mouvement Echaab, Courant populaire, Parti des démocrates sociaux, Courant démocrate et Al-Irada.
Ce matin, seuls sept partis étaient au rendez-vous lors de la cérémonie de signature. Manquaient à l’appel Nidaa Tounes, l’UPL, Machrou Tounes et le PPDU.