Des affiliés de l’Union des Médecins Généralistes de Santé Publique ont observé, vendredi, un mouvement de protestation, devant le siège du ministère de la Santé, pour réclamer la promulgation, dans les plus brefs délais, d’une loi organique organisant le secteur de la santé publique et la profession des médecins de 1ère ligne.
“La santé publique est en danger”, “La réforme du système de la santé passe par nous”, “les médecins généralistes sont en colère”, “non à la violence contre les médecins”, ont, notamment, scandé les prestataires.
Dans une déclaration à la TAP, Dr Mondher Ghozi a indiqué que cette loi permettra la réforme du système de la santé publique à l’heure où il connaît une dégradation sur tous les plans.
Il a rappelé que l’Union des Médecins Généralistes a adressé trois correspondances au ministère de la santé afin de l’exhorter à accélérer la promulgation de cette loi, précisant qu’il n’y a pas eu de suite à cette requête.
Dr.Ghozi a appelé l’autorité de tutelle à accorder aux médecins généralistes toute la place qu’ils méritent, d’autant que, selon lui, ces médecins contribuent à la résolution de 80% des problèmes du secteur.
Il a, également, mis l’accent sur la nécessité d’augmenter les revenus des médecins de 1ère ligne, notamment, à travers la révision des primes spécifiques et de leur octroyer des primes de responsabilité médicale et de risques.
Il s’agit, également, a-t-il dit, de la nécessité de permettre aux médecins de 1ère ligne de participer à des séances de formation continue, de leur ouvrir la voie à la spécialité et de fournir la sécurité aux établissements sanitaires.
Il a, également, critiqué l’indifférence de l’autorité de tutelle à l’égard de ce secteur et son refus de dialoguer avec le syndicat.