Tunisie : L’ATDVU exprime son soutien aux revendications de la fédération générale de l’enseignement supérieur

L’association tunisienne de Défense des valeurs universitaires (ATDVU) a exprimé, jeudi, son soutien aux revendications ” légitimes ” formulées par la fédération générale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique(FGESRS).

Elle a rappelé, dans un communiqué dont une copie est parvenue à l’agence TAP, les principales revendications qui portent notamment sur l’engagement à mettre en application les accords conclus auparavant entre la fédération et le ministère de tutelle concernant les promotions professionnelles, les recrutements et les dus financiers.

Le même communiqué a évoqué la revendication de la participation tripartite au sujet de la réforme universitaire aux niveaux de la conception, l’application et le suivi.

L’association a appelé, dans ce contexte, le ministère de l’enseignement supérieur à la satisfaction de ces revendications qui sont de nature à garantir la dignité universitaire et l’efficience de l’université tunisienne, insistant sur la nécessité de déterminer les majorations salariales.

Elle a, en outre, revendiqué l’implication des différentes composantes de la société civile intéressées par l’affaire universitaire, dans la réforme, ainsi que la généralisation du principe de l’élection au niveau de tous les établissements universitaires, notamment ceux relevant du ministère de l’enseignement supérieur.

Il convient de rappeler que les universitaires observent, jeudi, une grève générale à travers les différents établissements universitaires et de recherche. Ce mouvement intervient pour protester contre ” la politique des portes closes suivie par le ministre de l’enseignement supérieur “, a signalé Houssine Boujarra, secrétaire général de la Fédération de l’enseignement supérieur.

Auparavant, Boujarra avait critiqué, dans une déclaration à l’agence TAP, la dégradation de la situation financière des universitaires, n’ayant bénéficié d’aucune majoration salariale depuis 2012 ainsi que la substitution, par le ministre de l’enseignement supérieur, des commissions participatives de la réforme par d’autres commissions rejetées par la fédération.