Patrice Bergamini, ambassadeur de l’UE en Tunisie, a affirmé avoir fait l’impossible, en vain, pour que la Tunisie ne figure pas sur une liste noire de 17 pays considérés comme des paradis fiscaux.
Il indique, de façon indirecte, qu’une meilleure coordination entre les autorités tunisiennes et les services de l’UE aurait pu empêcher de mettre la Tunisie sur la liste des 17 derniers pays qui n’ont pas donné des éléments de réponse dans les délais fixés (17 novembre 2017).
Mais le diplomate européen reste optimiste, assurant que les choses vont changer, à condition que la Tunisie fournisse des éléments de réponse sur deux points précis: la transparence fiscale et l’équité fiscale.
Bergamini annonce avoir “un plan de sortie de crise. Pour ce faire, il va s’entretenir avec le Youssef Chahed, puis se réunira avec les 28 ambassadeurs des pays de l’UE accrédités en Tunisie, avant de rencontrer le ministre tunisien des Finances, Ridha Chalghoum…
Est-ce suffisant pour retirer la Tunisie de cette “maudite” liste noire? Possible, si notre pays arrive à satisfaire aux deux conditions précitées (transparence fiscale et équité fiscale). La satisfaction de ces deux conditions permettra à la Tunisie de quitter -peut-être- de la “liste noire” pour intégrer la “liste grise” de l’UE.
Combien de temps cela va-t-il durer? Personne ne le sait. Mais satisfaisons ces deux conditions, par la suite en verra.