Le porte-parole de la direction générale des prisons et de la rééducation, Sofiène Mezghiche, a exclu toute négociation ni concession sur les revendications “illégitimes” des détenus qui observent une grève de la faim à la prison de Mornaguia.
S’exprimant, lundi, lors d’une conférence de presse, à Tunis, le responsable a indiqué que les grévistes, au nombre de 80 sont impliqués dans des affaires de terrorisme.
Il a affirmé l’attachement de l’institution carcérale aux les textes internationaux sur les droits de l’Homme et aux dispositions de la Constitution pour ce qui est du droit de grève.
Selon lui, les grévistes ont enfreint la loi, le règlement intérieur de la prison, ainsi que la règlementation carcérale qui prive les prisonniers inculpés dans des affaires de terrorisme du droit de visite.
La règlementation carcérale interdit le port de la barbe et du “Qamis”, a ajouté Sofiene Mezghiche, annonçant que bientôt, les détenus seront en uniforme, conformément aux standards internationaux.
S’agissant de la liberté de religion et de culte, le porte-parole a assuré que le droit de prier individuellement est un droit garantit à chaque prisonnier, précisant toutefois que l’infrastructure carcérale ne permet pas d’organiser des prières collectives.
Mezghiche a tenu à souligner la nécessité de garantir la sécurité des détenus et de les prémunir contre toute radicalisation sans, pour autant, compromettre la liberté de culte.