L’institution pénitentiaire s’oriente vers l’activation des peines alternatives et l’installation de bureaux d’accompagnement des détenus, a affirmé le porte-parole de la direction générale des prisons et de la rééducation Sofiene Mezghiche.
Vingt accompagnateurs judiciaires ont été recrutés et mis à la disposition de la justice chargés de l’exécution des peines alternatives, a-t-il ajouté. L’objectif consiste à lutter contre la surpopulation carcérale.
Ces accompagnateurs judiciaires seront répartis entre les tribunaux de première instance de la Manouba, Gabes et Monastir ainsi que sur les Cours d’appel de Tunis, Bizerte et Kairouan.
Le responsable a évoqué, dans la foulée, l’accord signé avec la section régionale du conseil de l’ordre des avocats en vertu duquel, un soutien juridique sera fourni aux détenus qui ne présentent pas de danger pour la société (délit, infraction) à la prison de Messadine et à la Maison de correction de Sidi El Heni.
Sofiene Mezghiche a indiqué que des espaces ont été aménagés dans les prisons de Messadine et Harboub pour les femmes enceintes et les mères allaitantes. Une expérience qui a été déja menée à la prison de la Manouba.
Le responsable a par ailleurs souligné le besoin d’intensifier les activités culturelles et sportives à la prison Nadhour de Bizerte qui accueille les personnes condamnées à la réclusion à perpétuité.
Il a indiqué que 168 détenus de la prison de Borj Erroumi avaient participé à une manifestation sportive (huit disciplines), en association avec la Fédération tunisienne du Sport pour tous.
Les détenus avaient aussi participé à la cueillette des olives dans les fermes agricoles relevant de certains établissements pénitentiaires, a fait observer le responsable.