Tunisie – Attaque au couteau du Bardo : Selliti dément l’appartenance de l’assaillant à une cellule terroriste

Le porte-parole du tribunal de première instance de Tunis et du Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme, Sofiène Selliti a démenti lundi l’appartenance de l’auteur de l’attentat du Bardo, qui a coûté la vie au commandant de police Riadh Barrouta, à une cellule terroriste.

Selliti a également démenti les informations relayées par certains médias privés et sur les réseaux sociaux, selon lesquelles l’assaillant Place du Bardo entretenait des liens avec des éléments terroristes. L’implication d’un policier et d’un agent municipal dans cette attaque terroriste survenue le 1er novembre 2017 place du Bardo a été aussi démentie.

Dans une déclaration lundi à l’agence TAP, Sofiène Selliti a indiqué que l’unité nationale de recherches dans les crimes terroristes d’El Gorjani en coordination avec la direction générale de la sûreté nationale ont procédé à la vérification des informations qui ont circulé, mais il s’avère qu’elles sont infondées.

Selliti a ajouté que l’assaillant du Bardo, Zied Ben Salem Gharbi a affirmé pendant l’interrogatoire auquel a procédé le premier juge d’instruction du Pôle judiciaire, “avoir agi seul”, rappelant qu’un mandat de dépôt avait été émis à son encontre vendredi dernier.

Des médias ont fait circuler des informations faisant état de rapports de police qui auraient signalé l’existence d’une cellule baptisée “Abu Talib” et composée de plusieurs individus dont “un émir de Katiba” et un sécuritaire. Ils auraient organisé des réunions périodiques à la mosquée Aoun Allah à la Cité Ettadhamen auxquelles participait l’auteur de l’attentat du Bardo Zied Ben Salem Gharbi. Ils seraient en train de planifier des opérations terroristes, ont rapporté des médias.

L’assaillant, Zied Ben Salem Gharbi a attaqué mercredi 1er novembre 2017 au couteau une patrouille de la police de la circulation, poignardant mortellement au cou le commandant Riadh Barrouta et blessant le capitaine Mohamed Aidi au front avant d’être arrêté par les forces de sécurité.