Les agents des services judiciaires adhérents au syndicat national des fonctionnaires et agents des services judiciaires relevant de la confédération générale tunisienne du travail (CGTT) ont observé mercredi une grève dans l’ensemble du pays et un sit-in à la place du gouvernement à la Kasbah. Ce mouvement intervient pour revendiquer l’amélioration de leurs situations financières et professionnelles.
Les manifestants appellent à la création de structures chargées de l’amélioration de leurs conditions de travail et de leurs situations sociales à l’instar d’une mutuelle. Les autorités de tutelle doivent négocier avec le syndicat dans le cadre du pluralisme syndical, selon Hattab Ben Othman, secrétaire général du syndicat national des fonctionnaires et agents des services judiciaires.
Dans une déclaration à l’agence TAP, le responsable syndical a indiqué que le refus du ministère de la justice de négocier avec un syndicat relevant de la CGTT est contraire à la démocratie et au pluralisme. Il a appelé à ce propos, à retirer ce dossier du ministère de la justice et le soumettre à la présidence du gouvernement.
D’après la même source, les décisions prises à l’issue d’une réunion ministérielle tenue en juillet 2017 sur ce sujet ne sont pas satisfaisantes et ne contribuent pas à la promotion du secteur.
Dans ce contexte, Hattab Ben Othman a ajouté que les salaires des secrétaires des tribunaux et du ministère public doivent être augmentés pour éviter les éventuelles pressions et cas de corruption.