Le parti Ettakatol a exprimé sa “solidarité totale et de principe avec l’ancien président de la république et président du parti “la mouvance Tunisie volonté” (Al-Irada) Moncef Mazouki pour l’atteinte à sa personne et à tous les militants politiques et civils qui sont la cible de restrictions à la liberté d’expression et à mener leurs activités”.
Le parti qui exprime ce soutien dans un communiqué rendu public lundi soir, après l’interdiction faite à l’ex-chef de l’Etat d’accéder à la radio de Monastir pour un entretien journalistique, souligne “son rejet de telles pratiques et rend les autorités de sécurité totalement responsables pour non intervention pour le protéger et lui permettre d’exercer son droit à se déplacer, à s’exprimer et à prendre contact avec les citoyens par le biais des moyens d’information”.
Ettakaol a dénoncé également la position du directeur de la radio “qui a justifié cette agression au lieu de protéger son invité et de son droit à la liberté d’expression”. Il a demandé l’ouverture d’une enquête pour jeter la lumière sur “l’agression et déterminer l’identité de ceux qui ont exécuté et planifié (“l’agression”) et infliger les sanctions qui s’imposent”.
Le parti “la mouvance Tunisie volonté” (Al-Irada) avait souligné dimanche dans un communiqué que l’interdiction faite à son président d’accéder aux locaux de radio Monastir constitue “un indicateur grave qui traduit le mutisme affiché par les autorités face aux milices de protection de la dictature et de la corruption”.
L’ancien président de la République a été empêché d’accéder aux locaux de radio Ribat FM à Monastir par un groupe de personnes qui se sont rassemblés devant le siège de la radio où il devait accorder une interview.
Moncef Marzouki avait présidé auparavant un meeting populaire dans la délégation de Sayada Lamta Bouhjar.