Le président du mouvement Al Irada Moncef Marzouki a déclaré dimanche que pour son parti ainsi que pour les forces démocratiques, l’enjeu aujourd’hui consiste à défendre la Constitution. Marzouki affirme toutefois ne pas être opposé à la révision de certains points sans y toucher aux principes fondamentaux.
Selon lui, les campagnes menées contre la Constitution ont pour objectif de rétablir le despotisme et d’avoir la mainmise sur les institutions constitutionnelles qui sont sensées la protéger.
S’exprimant au cours d’un meeting dans la ville de Bouhjar à Monastir, Marzouki considère que la consécration de l’unité nationale est tributaire de la mise en place de la gouvernance locale.
Il a ajouté que le combat politique, qui est lié à la situation économique et sociale en Tunisie, s’articule autour de quatre mots clés, le régionalisme, l’unité nationale, la gouvernance locale et la Constitution.
L’ancien président de la République a souligné la nécessité d’œuvrer à la consécration de la démocratie participative conformément à l’article 139 de la Constitution.
Fruit de plusieurs consensus politiques et acquis majeur de la révolution, la Loi fondamentale de 2014 est venue consacrer le principe de répartition des pouvoirs afin de prévenir un éventuel retour à la dictature, a-t-il fait observer.