Noureddine Taboubi appelle à soutenir les forces de changement, de réforme et de progrès en Tunisie

Le Secrétaire général de l’union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi a appelé la communauté internationale, en particulier les syndicats, à soutenir les forces de changement, de réforme et de progrès en Tunisie et dans le monde arabe en vue de combattre le terrorisme et défendre les valeurs de liberté, de démocratie et de droit de l’homme et afin de privilégier l’approche basée sur les droits de l’homme pour faire réussir les processus de transition démocratique.

Dans une allocution prononcée, dimanche, à la conférence internationale du travail tenue à Saint Louis en marge du Congrès de l’American Federation of Labor-Congress of Industrial Organizations (AFL-CIO) (principal regroupement syndical des Etats-Unis), Taboubi a ajouté que “la prolifération du terrorisme et la propagation de la corruption et du despotisme pèsent encore sur la Tunisie et sur le monde arabe”.

Il n’est pas facile de surmonter cette situation, a-t-il dit, tant que les instances internationales spécialisées et les pays démocratiques ne viennent pas en aide à la Tunisie qui a besoin d’un appui généreux pour pouvoir réaliser le décollage économique escompté en tenant compte de deux éléments essentiels à savoir le développement durable et le travail décent.

Le secrétaire général de l’UGTT a rappelé la démarche adoptée par les Tunisiens lors du processus de transition démocratique, mettant, à cet égard, l’accent sur rôle joué par la société civile en Tunisie ainsi que par l’UGTT.

Le processus de transition repose, a-t-il dit, sur une corrélation entre, d’une part, la réforme politique et démocratique et d’autre part les processus de décollage économique et de progrès social garant de la dignité, de la justice et de l’égalité. Il a avoué qu’il s’agit d’un processus long et complexe et d’une action persévérante basée sur la volonté, l’aptitude, la maturité et la capacité des parties concernées à privilégier le dialogue et le consensus.