L’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) a décidé d’accorder une protection et de régulariser la situation de 40 dénonciateurs de corruption dont les dossiers se rapportent au ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche et au ministère de l’Enseignement supérieur.
Une seule requête a été rejetée pour vice de forme dans la mesure où elle couvre une période non inclue dans loi sur la dénonciation de la corruption.
L’INLUCC a indiqué, samedi, dans un communiqué, que la commission chargée de l’examen des demandes de protection et de régularisation des situations a pris sa décision à l’issue d’une réunion tenue vendredi d’examiner ces dossiers, conformément aux dispositions de l’article 39 de la loi organique n° 2017-10 du 7 mars 2017, relative à la dénonciation de la corruption.
L’Instance adressera, également, une correspondance à la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) afin d’obtenir les données nécessaires sur les demandeurs de protection appartenant à la société, précise la même source.
L’Assemblée des représentants du peuple avait adopté, fin février dernier, la loi relative à la dénonciation de la corruption et la protection des dénonciateurs avec 145 voix pour, 0 contre et 0 abstention.