Le procés contre les parents d’élèves de l’école “Okba Inb Nafaa” à la cité Bahri (délégation Sfax ouest), qui avaient empêché l’institutrice Fayza Souissi d’assurer ses cours, a été reporté au 2 octobre sur une requête de la défense.
La cour a refusé par ailleurs la demande de mise en libertés des accusés, a indiqué le porte-paroles des tribunaux de Sfax et adjoint du procureur général à la cour d’appel, Mourad Turki, au correpondant de l’agence TAP.
Le tribunal siégeait pour la première fois pour entendre les accusés dans une ambiance électrique marquée par la presence massif des partisans des deux camps, notamment des syndicalistes, des partents des personnes pouruivis, d’une part, et les partisans de l’institutrice et plaignante.
Le procès s’est ouvert en présence également d’un grand nombre d’avocats des deux parties, à savoir l’enseignante plaignante, l’assocation des femmes démocrates, la ligue tunisienne de la défense des droits de l’homme (Sfax 1 et Sfax 2), d’un part, les trois accusés et parents des élèves protestataires dont certains sont membres de l’UGTT, et deux femmes en état de liberté.
Le procureur de la République du tribunal de première instance Sfax 2 avait émis mercredi dernier des mandats d’arrêt contre trois individus et laissé en liberté deux femmes dans cette l’affaire, rappelle-t-on.
Mourad Triki avait précisé que les accusés sont poursuivis pour
obstruction à la liberté de travail, outrage à un fonctionnaire public dans l’exercice de ses fonctions et obligation faite à un fonctionnaire public de ne pas accomplir ses fonctions.
Vendredi 15 septembre dernier, jour de la rentrée des classes, l’institutrice avait été mise à partie par des parents d’élèves et l’on empêchée d’accéder à sa classe, lui reprochant d’avoir “une mauvaise influence” sur leurs enfants.
Dans un communiqué, le ministère de l’éducation a dénoncé “l’agression inacceptable” de l’institutrice, précisant qu’une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de l’incident et les responsabilités de chacun.