Le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) Mohamed Ennaceur a été contraint, mercredi, de lever la séance plénière consacrée à l’examen du projet de loi sur la réconciliation administrative pour la deuxième fois. Plusieurs députés de l’opposition ont entravé le bon déroulement de la séance.
Les réactions des représentants de partis politiques au Parlement ont mis en lumière le clivage entre opposants et favorables au projet de loi sur la réconciliation administrative, initié par la présidence de la République.
Alors que des partis politiques comme Nidaa Tounes, Afek Tounes et le Front de salut (coalition de partis) appellent à interagir ” positivement ” avec cette initiative présidentielle, d’autres comme le Courant démocrate, Al-Irada et le Front populaire contestent un texte pareil qui aboutirait à ” blanchir la corruption “.