La séance plénière de vote à la nouvelle composition du gouvernement, qui se tient en session extraordinaire, a démarré lundi après plus d’une heure de retard.
A l’ouverture, 150 députés et seulement les nouveaux membres proposés dans le cadre du remaniement, conduits par le chef du gouvernement Youssef Chahed, sont présents.
Il sera procédé à un vote individuel pour chaque membre, a expliqué Mohamed Ennaceur dans son mot d’ouverture.
Cette plénière se tient durant les vacances parlementaires qui ont débuté fin juillet dernier. Elle a été convoquée sur la base des dispositions des articles 57 et 89 de la Constitution relatifs à l’organisation d’une séance extraordinaire et à la composition du gouvernement.
Mohamed Ennaceur a notamment insisté que la Tunisie, a plus que jamais besoin d’unifier les efforts de toutes les forces vives et de resserrer les rangs pour réaliser le développement et relever les défis.
Il a souligné l’attachement au dialogue et au consensus. Le gouvernement, a-t-il préconisé, doit envoyer au peuple tunisien des messages d’espoir, appelant, les Tunisiens au sacrifice et au labeur.
Le chef du gouvernement a effectué, mercredi dernier, un remaniement partiel touchant 13 ministères et 7 secrétariats d’Etat, en se basant sur les articles 92 et 89 de la Constitution relatives aux compétences du chef du gouvernement.
Le jour même, le président de l’ARP a appelé le bureau du parlement à se réunir le lendemain pour fixer la date d’une séance plénière en session extraordinaire consacrée au vote de confiance aux nouveaux membres du gouvernement.
Pour obtenir la confiance de l’Assemblée, il est nécessaire de recueillir la majorité absolue des membres (109 voix), conformément à l’article 140 du règlement intérieur de l’ARP.
La nouvelle composition du cabinet Chahed englobe 13 ministres et 7 secrétaires d’Etat.
” Le nouveau gouvernement poursuivra sa guerre contre le terrorisme et la corruption et œuvrera parallèlement à renforcer le développement et à remédier aux disparités régionales et au chômage “, avait-il affirmé au cours de sa rencontre avec le président de la République.