Les fouilles archéologiques entamées en 2010 par une équipe de prospection sous-marine tunisienne relevant de l’Institut National du Patrimoine (INP), dans le Cap Bon, ont déjà prouvé depuis 2013 l’existence d’une cité antique engloutie, jadis connue sous l’appellation de Néapolis.
Des informations relayées par les grands médias internationaux et reprises par des médias tunisiens font état de la découverte d’une cité antique datant du 4ème siècle et disparue suite à un tsunami qui avait ravagé la côte nord-est de la Tunisie.
Mahfoudh a précisé que les récentes fouilles réalisées par une équipe d’archéologues tunisiens et italiens se sont basées sur une localisation antérieure du site archéologique en question.
Mahfoudh, également universitaire spécialisé en histoire et en archéologie, a tenu à préciser que les causes ayant conduit à la submersion de cette cité, surtout les cuves servant à la production de Garum, sont encore sujet de controverse scientifique. “On ne peut affirmer, aujourd’hui, avec certitude que c’est un séisme ou un tsunami qui avaient entraîné une prolongation de la côte et la disparition de ce vestige sous la mer”, a-t-il dit.
D’après lui, il serait encore tôt de se prononcer à ce sujet qui exige une étude scientifique approfondie sur la base de prélèvements géologiques et un échantillonnage effectués par des scientifiques issus de diverses disciplines.
Apporter des preuves scientifiques tangibles basées sur une étude méthodologique et des prélèvements sur les lieux des fouilles seraient donc nécessaires pour affirmer la véracité d’une telle hypothèse, a conclu le spécialiste.