“Le Monde entier travaille pendant que dans notre pays on insulte le Chef du Gouvernement alors que dans son Gouvernement nombreux sont ceux qui font un travail extraordinaire pour remettre en marche notre Pays. Une Tunisie qui a perdu sa feuille de route depuis 7 ans”.
“Wallah, il y a des jours (comme hier devant ma TV ), à voir le spectacle de l’ARP dégradant et digne du Hammam de Asfour Stah, j’avais envie de pleurer. Jusqu’à quand ? Au nom de quelle démocratie, devons-nous supporter toutes ces scènes scandaleuses? Est-ce pour cela qu’il y a eu révolution, ruine du pays, une économie cassée et des villes gourbifiées sur tout le territoire national?”
Un cri d’indignation émanant de Hédi Djilani, ancien président de l’UTICA! Un cri qui décrit bien la réalité amère de notre pays aujourd’hui après ce que l’on a eu en janvier 2011 appelé “révolution”!
“La révolution* telle que définie dans le dictionnaire est un changement, un bouleversement important et brusque dans la vie d’une nation qui s’applique à de nombreux domaines : social, politique, économique, culturel et technique.”
“Sur le plan politique, une révolution est la suppression de manière brutale et parfois sanglante de l’ordre établi et du régime politique en place ainsi que son remplacement par une autre forme de gouvernement. Le propre de la révolution, par rapport à une révolte, une insurrection ou un coup d’Etat est l’instauration de manière irréversible d’un ordre nouveau. Bien que souvent présente dans la révolution politique, la violence n’est pas nécessaire pour caractériser celle-ci. Ce qui importe est avant tout l’ampleur et la rapidité des changements”.
Chez nous le terme qui s’adapte le mieux à notre situation vient du latin “revolvere”, rouler en arrière. Et le malheur est que véritablement nous avons fait un retour en arrière d’au moins 50 ans!
Quand on voit le niveau des interventions de certains députés à l’ARP, jeudi 20 juillet, on mesure l’ampleur des dégâts conséquence de cette pseudo révolution. De l’ignorance, de l’impolitesse et un manque de correction flagrants qui montrent à quel point ces élus n’ont ni le sens de l’Etat et ni la notion du respect qu’ils doivent au temple du pouvoir législatif et celle qu’ils doivent à leur électeurs! Un peuple dégoûté et écœurée par leurs vulgarité et leur grossièreté qui frappent en plein cœur ce que tout le monde appelle prestige de l’Etat! Une incivilité répugnante!
Et avant que les insultes -devenues sport national- fusent de toutes parts, eh bien je dois reconnaître que j’ai le regret d’avouer que le Parlement d’avant ce malheureux 14 janvier allait beaucoup plus à la Tunisie. Au moins il était composé d’élites qui faisaient honneur au pays. Ils n’étaient pas composé d’individus, mis à part quelques dizaines d’élus civilisés, qui s’expriment avec goujaterie et se conduisent comme s’ils discutaient dans une étable, ne voyant pas plus loin que le bout de leur nez et n’ayant aucun sens ni de l’Etat et ni de la raison d’Etat!
Yezzi, ça suffit, enough.
Formez-vous, apprenez les bonnes manières et conduisez-vous en élites respectables et dignes d’un peuple racé et d’une civilisation millénaire!
A.B.A